La réponse de Kyôhei me réchauffa davantage le cœur. J'étais heureux de voir qu'il appréciait ce repas, que pour une fois, je pouvais me vanter d'avoir fait découvrir quelque chose d'unique à quelqu'un. Et si jamais Kyô aimait réellement ce repas, peut-être que nous pourrions devenir des clients beaucoup plus régulier pour Torû-san. Se retrouver ici encore tous les deux, ça ne pourrait que nous faire du bien, non ? Ce n'est sûrement pas très discret pour les regards, mais qu'est-ce que ça peut bien faire ce que les autres pensent. Du moment que nous on est heureux, c'est ce qui compte. Et pour ce qui est de Torû-san, il finira bien par se rendre compte par lui-même que Kyôhei est beaucoup plus qu'un ami à mes yeux.

- Je suis ravi que le repas te plaise alors.

Je le gratifiais d'un magnifique sourire avant de poursuivre mon repas à mon tour. Finalement, ce moment ne semblait plus tellement gâché. On avait réussit à surmonter cette pente qui avait durer quelques minutes, mais qui avait laissée tout de même une marque dans cette journée. Je levais les yeux vers Kyôhei, réalisant que son regard était porté sur moi. Je me demande bien à quoi il peut penser en me regardant ainsi. Sûrement que les questions se bousculent dans son esprit, mais qu'il n'ose pas poser de questions pour ne pas me gêner davantage. Et si c'est le cas, je ne peux que le remercier silencieusement de ne pas m'imposer de tout connaître maintenant.

Bien entendu, voir son regard porté sur moi ainsi, me laissait me poser quelques questions à moi aussi. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui clochait avec moi ? Peut-être était-ce un bout de ramen collé aux coins de mes lèvres ? Ou quelque chose du même genre peut-être ? Et sans plus attendre, j'ouvris la bouche pour ainsi lui poser la question indiscrètement.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regarde ainsi, comme si tu t'apprêtais à vouloir me manger tout cru ?

Est-ce que ça me posait un problème qu'il me regarde ainsi ? Non, pas du tout. Même que j'étais quelque peu flatté d'avoir droit à un tel regard. Ce n'est pas tout le monde qui a le droit à un regard du genre pendant qu'il déguste un simple bol de ramen.

Ma question resta quelques instants en suspend, alors que je le vis jeter un rapide coup d'œil dans le restaurant avant qu'il ne se lève finalement pour venir s'asseoir près de moi. Bien que très réservé à l'habitude, je me serais empressé de le repousser pour éviter que quiconque se pose des questions sur nous deux, cette fois, je le laissais faire, laissant ainsi son visage se rapprocher de mon oreille alors qu'il déposait un léger baiser sur ma mâchoire. Je frissonnais doucement sous cette délicieuse caresse avant qu'il ne vienne me murmurer à l'oreille que la raison pour laquelle il me regardait ainsi, n'était nul autre que le fait qu'il en avait très envie.

Il prit alors une position un peu plus confortable avant d'attraper ma main pour la serrer dans la sienne. J'ignorais ce que je devais faire. Si je me devais de le ramener à l'ordre ou simplement de le laisser poursuivre cette douce attention. Mais une chose était certaine, il venait de réveiller cette partie de mon être qui faisait surface à chaque nuit dans ses bras. Et si nous n'étions pas dans un restaurant en ce moment, je ne donnais pas cher le fait que j'aurais très bien pu lui sauter dessus pour poursuivre encore un peu plus loin ce petit jeu. C'est pourquoi je me raisonnais rapidement, ne voulant pas créer une scène des plus immature dans le restaurant devant toutes ces personnes.

- C'est très intéressant de voir à quel point je peux te donner envie de me regarder ainsi. Surtout qu'en plus, tu te permet de venir t'asseoir près de moi pour tenter d'approfondir le désir qui sommeille en moi.

Je tournais doucement la tête dans sa direction, un petit sourire amusé posé sur les lèvres.

- Mais tu ne crois pas que ce restaurant n'est pas vraiment un endroit approprié pour certaine chose. Qu'on devrait peut-être attendre d'être complètement seul. Parce que si tu poursuit ainsi ce que tu as commencé, je ne crois pas que je pourrais me retenir très longtemps et je risque de poser quelques gestes très peu recommandé pour les regards indiscret.

- [...] je ne crois pas que je pourrais me retenir très longtemps et je risque de poser quelques gestes très peu recommandés pour les regards indiscrets.

Hum.. Je ne retins que la dernière partie de sa phrase. Peut etre que j'aurais préféré qu'il me repousse clairement, ça m'aurait calmé illico. Là, il n'y avait pas plus frustrant. Et comme il parlait bien, il n'employait pas ce ton quand nous étions dans notre intimité. Mais je repris vite mes esprits et regagnai ma place avant que le patron ne revienne. Ca me faisait drôle de ne pas avoir immédiatement ce que je voulais, et quelque part, je n'aimais pas qu'on me dise "non", trop habitué à entendre des "oui bien sûr, tout de suite". Alors je décidai de bouder légèrement, attendant alors que ce soit lui qui vienne me réclamer mon attention.

Puis j'enchaînai, comme si de rien n'était, avec une conversation banale

« Au fait, tu veux aller voir quoi comme film après ? »

Heureusement que je savais feindre à la perfection parce que je sentais que je bouillais à l'intérieur de moi, bien que mon visage serein et mon sourire trompeur démontraient le contraire. Enfin Torû-san refit son apparition. Une envie folle de reprendre mon jeu me gagna immédiatement, et je ne le lâchai pas des yeux durant le trajet qui le séparait de nous. Etonnament, son allure était plutôt hésitante, et je le vis inspirer à fond pour se donner un peu de contenance. C'était vraiment trop drôle ! Puis, tentant de cacher au mieux son trouble, il nous débarassa

« Alors les garçons, ça a été ? »
« Parfait patron. On r'viendra ! » m'empressai-je de répondre, avec une voix charmeuse, plantant une nouvelle fois mes yeux dans les siens, qui me fuyaient du mieux qu'ils pouvaient d'ailleurs.

Mais il enchaîna presque immédiatement en nous proposant les desserts. Je le suivis, poursuivant mon petit manège

« Pour moi, une glace deux boules au sakura s'il vous plait »

Inutile de préciser que j'accentuai bien les deux mots les plus équivoques de ma phrase. Je me retenais de rire, mais ça devenait vraiment amusant ! Et je le soupçonnais d'avoir compris mon p'tit jeu de mots. Mais je retins de tout signe de satisfaction lorsque je sentis quelque chose heurter ma jambe. Il semblerait que j'ai été un peu trop loin.. Je ne perdis pas la face mais gardai le silence jusqu'à ce qu'il reprenne la direction de la cuisine après la commande de Mikio.

Mes paroles semblaient quelque peu l'avoir calmé à mon avis, puisqu'il s'empressa de reprendre sa place suite à mes mots, reprenant alors une conversation banale sur le film que j'avais envie d'aller voir après notre repas. Faut tout de même dire que je n'avais pas encore prit le temps de réfléchir à ça, préférant me concentrer sur notre journée. De plus, le film pouvait bien rester banale à mon avis puisqu'il n'était qu'un faux prétexte. Mais bon, si je ne souhaitais pas non plus éveiller quelques petites douceurs auprès de Kyôhei, valait mieux que je lui trouve un film et rapidement.

- Peut-être un film populaire qui sera à l'affiche, ou bien un film un peu moins connu qui nous laissera la chance d'être un peu plus seul dans la salle.

Je venais à peine de terminer ma phrase lorsque j'aperçus Torû-san se diriger vers notre table. Bien qu'il semblait tout aussi bizarre que tout à l'heure, il ne sembla pas laisser paraître son trouble, nous questionnant sur le repas. La voix de Kyôhei se fit rapidement entendre et je fronçais légèrement les sourcils devant le ton qu'il venait d'employer. Pourquoi s'en prenait-il à Torû de cette façon ? Je n'avais pourtant pas l'habitude de l'entendre me parler sur ce ton, alors pourquoi l'employait-il avec une autre personne qu'il venait à peine de rencontrer ?

Torû-san nous proposa alors rapidement un dessert, laissant ainsi de côté le petit manège de Kyôhei. D'ailleurs, ce dernier ne se fit pas prier pour passer sa commande, lancinant légèrement sur les mots les plus délicats de sa demande. J'ignore si c'est la surprise de le voir réagir ainsi devant Torû ou bien seulement la jalousie de ne pas être le centre d'intérêt, mais sans même avoir le temps d'arrêter mon geste, mon pied se retrouva rapidement à frapper la jambe de Kyôhei pour le ramener sur le droit chemin. Je me tournais ensuite vers Torû en souriant doucement.

- Pour moi, ça sera une simple glace à la vanille.

Torû-san hocha la tête avant de s'éloigner rapidement hors de notre vue. Je me tournais alors vers Kyôhei en fronçant légèrement à nouveau les sourcils.

- Mais qu'est-ce qui te prend de lui parler de cette façon ? Tu as l'intention de le mettre mal à l'aise ou tu t'amuse simplement à vouloir me rendre jaloux parce que je n'ai pas voulus que tu poursuive ton petit jeu de séduction sur moi ici ?

Alors que je m'attendais à ce qu'il me sorte une excuse des plus plates, il se contenta d'un simple désolé avant de se taire. Je crois que cette fois mes paroles ont réellement touché le fond. Que pour une fois, j'étais parvenu à le calmer pour de bon. J'ignore pour combien de temps, mais ce sera parfait le temps que ça durera. Une fois de plus, le silence s'installa entre nous deux et j'en profitais pour jeter un regard dans le restaurant. Faut dire qu'il n'y avait presque personne à cette heure-ci. Et c'était peut-être une chance pour nous en fait, vu comment la situation avait prit une tournure assez embarrassante depuis un moment.

Torû refit bientôt son apparition avec nos dessert, et cette fois, Kyôhei se contenta de le remercier sans même lui jeter un regard. À mon tour, je remerciais Torû en lui souriant doucement tout en lui faisant signe de nous laisser. Maintenant que Kyô avait eu un semblant de remords devant le geste qu'il avait posé plus tôt, je me disais qu'il était peut-être temps d'arrêter de le martyriser de la sorte.

- Kyô...

J'allongeais mon bras en sa direction, venant poser mes doigts timidement sur sa joue pour la caresser doucement.

- Je suis désolé de t'avoir parler aussi brusquement sur ton comportement.

Je laissais retomber ma main, baissant quelque peu la tête en soupirant légèrement. J'ignore s'il comprendra où je veux en venir avec tout ça, mais il doit tout de même savoir ce que j'ai pu ressentir face à ce qu'il a pu faire devant Torû.

- C'est juste que... je n'ai pas aimé la façon dont tu lui as parlé... J'avais l'impression que tu... le draguais sans retenu.

Je relevais les yeux vers lui, cherchant une façon de poursuivre ce que je voulais lui dire, ce que j'avais sur le cœur.

- Tu... tu ne m'as jamais... parler ainsi à... moi...

Je détestais me sentir ainsi, sentir ce sentiment habité mon coeur. Mais je devais avouer que le petit manège de Kyôhei avait parfaitement fait naître de nouveau cette sensation de jalousie qui me tenaillait les entrailles comme à chaque fois qu'il quittait le loft pour son travail. Pourtant, tout aurait dû être parfait aujourd'hui. Ni lui, ni moi n'étions appelé à aller travailler aujourd'hui. Alors pourquoi avoir tenter ce petit jeu de séduction avec Torû ? Était-ce inconsciemment ou était-il ce genre de personne qui ne pouvait s'empêcher de draguer tout ce qui bouge ? Je préférais ne pas trop me pencher sur ma deuxième hypothèse. Le voir de cette façon me semblait tellement ridicule, voir même impossible. Après tout, s'il était vraiment ce genre de personne, qu'est-ce qu'il fabriquerait encore avec moi aujourd'hui ?

Suite à mes paroles, ses doigts se lièrent aux miens avant que je ne le vois bouger pour venir me rejoindre une fois de plus. Sa main libre se posa sur ma joue dans un tendre caresse et ses lèvres se posèrent sur les miennes. J'ignore quel moyen il utilise pour me faire craquer ainsi, mais déjà à ce simple contact, je sentais déjà cette tristesse s'estomper dans mon cœur. Il avait le don de savoir comment me prendre pour me redonner un peu de vigueur sans même ouvrir la bouche. À croire que j'étais complètement ensorcelé par lui, qu'il avait fait de son corps une arme puissante contre moi.

Au bout de quelques secondes, il se recula pour demander pardon et cette fois, je sentis mon coeur fondre complètement. Comment voulez-vous que je puisse lui en vouloir alors qu'il est si intentionné avec moi depuis le début de cette journée ! Ce n'est tout de même pas un petit incident du genre qui va venir bousillé le tout d'un simple revers de la main. De plus, la journée était loin d'être terminée, on pourrait très bien se rattraper durant ce temps. J'ancrais mon regard au sien avant de laisser paraître un léger sourire sur mes lèvres.

- Je veux bien te pardonner, mais je crois que je ne suis pas le seul à qui tu dois ce genre de pardon. Torû-san aussi doit se sentir très mal à l'aise.

Je laissais ma main libre venir se poser doucement sur sa joue, laissant ainsi mon sourire devenir beaucoup plus franc qu'il ne l'était.

- Allez, si on finissait ce dessert maintenant. On a encore une bonne journée devant nous.

Il n'en fallut pas moins pour que Kyôhei accepte mon offre de poursuivre ainsi la fin de notre repas. Et bien que je m'attendais à ce qu'il reprenne sa place en face de moi, il se contenta de s'asseoir près de moi, ramenant sa coupe à dessert près de lui. Je n'allais certainement pas me plaindre de cette nouvelle proximité. Elle suffirait à calmer les dernières ombres dans mon coeur. Et ma foi, ça ne prit guère plus de temps qu'il ne faut pour le dire, puisque lorsqu'il plongea sa cuillère dans son bol et qu'un air enfantin prit place sur son visage, je ne pus m'empêcher de rire silencieusement. Il tentait de se rattraper et il le faisait avec merveille en ce moment.

À mon tour, je plongeais ma cuillère dans mon bol pour avaler les dernières bouchées qui me restait. Le mauvais moment que l'on venait de passer était déjà bien loin à mes yeux. Une fois mon bol complètement vide, je tournais la tête vers Kyôhei en souriant doucement.

- À présent, il ne nous reste plus que le film à aller voir maintenant que nous sommes suffisamment rassasié.

Je levais les yeux dans la salle pour apercevoir Torû-san et je lui fis signe de venir nous rejoindre, ce qu'il s'empressa de faire en quelques secondes. Il débarrassa nos plats avant de nous gratifier d'un large sourire. Il semblait beaucoup plus confiant que tout à l'heure.

« J'espère que ça vous à plût. »
- Amplement. Merci beaucoup.

Je m'apprêtais à sortir mon porte-feuille pour payer la facture, mais Torû-san me fit un signe de main en secouant la tête.

« C'est la maison qui offre aujourd'hui. »
- Mais...
« Il n'y a pas de mais. C'est un cadeau. »

Avant que je puisse ajouter quelque chose, il s'éloigna en souriant avec un dernier signe de la main pour nous dire au revoir. Je me tournais vers Kyôhei en haussant les épaules avant de lui sourire doucement.

- Allons-y alors, le cinéma nous attend.

- À présent, il ne nous reste plus que le film à aller voir maintenant que nous sommes suffisamment rassasiés.
« On y va ! »

Un air enjoué, tout le contraire de ce que j'avis affiché quelques minutes plus tôt. Puis Mikio rappela Torû. C'était peut être maintenant qu'il voulait m'entendre m'excuser ? Je détournai le regard, fier. Il semblait remis de ses émotions en plus, alors il n'y a rien à ajouter. Cependant, je ne pouvais pas nier que son sourire me dérangeait un peu quand même. J'aurais préféré le voir encore juste unpeu méfiant. Mais je me doutais qu'il avai dû nous voir précédemment et qu'il avait pensé que les choses étaient rentrées dans l'ordre, aussi je n'ajoutai rien.

J'avais préféré garder le silence pour ne plus laisser mon côté provocateur prendre le dessus, laissant à Mikio le soin de faire la conversation pour nous. C'est alors qu'il sortit son porte-feuille. Là par contre, je ne l'aurais pas laissé faire. Je n'aimais pas être redevable, et je pouvais bien payer pour nous. Mais avant que je fasse le moindre mouvement, le patron me devança. "Cadeau".. Avec ma conduite, je devais me rendre à l'évidence que c'était pour Mikio qu'il avait fait cette faveur. Puis il tourna les talons en nous saluant.

Mikio se tourna alors vers moi, le sourire aux lèvres.

- Allons-y alors, le cinéma nous attend.

Et sans plus attendre, je passai ma main dans son dos, l'attrapant à la taille pour l'emmener en direction du cinéma. Je ne connaissais pas les restaurant du coin, mais le cinéma, aucun soucis. Bon, on allait devoir marcher un peu, le ciné n'étant pas dans notre quartier, mais à Shinjuku. Ou alors on pouvait pendre le métro, à moins qu'il n'y ait trop de monde à cette heure-ci. Je préférai poser la question à Mikio

« On n'irait pas plus vite en prenant le métro ? »

Je n'étais jamais monté souvent dans le métro puisque j'avais eu un chauffeur et rapidement ma propre voiture, mais enfant, je me souvenais que j'aimais bien voyager dans les sous-terrains. Je laissai le choix à Mikio.

Je souris doucement en sentant sa main venir se poser sur ma taille pour qu'on puisse ainsi se mettre en route vers notre nouvelle destination. Je commençais à beaucoup moins être intéresser par les regards des autres et à ce qu'ils pouvaient penser en nous voyant ainsi tous les deux. Tout ce qui m'importait, c'était que j'étais heureux en ce moment avec Kyôhei et le reste je m'en contrefichais royalement. Après tout, on a qu'une vie à vire, alors autant la vivre à fond sans s'intéresser aux commérages des autres.

Une fois sortit du restaurant, Kyôhei me demanda alors si je souhaitais prendre le métro pour qu'on s'y rende plus vite. C'est vrai que le cinéma ne se trouvait pas à quelques mètres de l'endroit où l'on se trouvait. Et il serait sûrement préférable pour nous deux de prendre ce transport si on voulait profiter plus rapidement d'un peu de tranquillité, assis confortablement dans les sièges de la salle de cinéma.

- D'accord, prenons le métro.

J'étais habitué à ce moyen de transport, un usagé très régulier de cette ligne. N'ayant pas de véhicule, je devais souvent l'utiliser pour me rendre à l'université ou tout simplement pour circuler dans la ville. Et si je me fiais à l'heure qu'il était, on ne risquait pas de tomber sur un bouchon vivant devant les portes du métro. L'heure de pointe était quand même assez loin derrière nous pour nous permettre de rendre tranquillement le métro sans vraiment être bousculé à l'intérieur.