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Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa]

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Sunshine Abe

Sunshine Abe

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Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa] Vide
MessageSujet: Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa]   Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa] Icon_minitimeDim 24 Oct - 0:20

    Déjà l'été avait pointé le bout de son nez et je n'avais rien de plus à faire que flâner dans les rues et les parcs de Tokyo. J'aimais plus que tout cette ville, je connaissais tous ses recoins et ses meilleurs endroits pour manger. J'avais eu un rendez-vous avec deux médecins aujourd'hui et ils m'avaient un peu assommée avec leur question inutiles à propos de mon état de santé. Il faisaient une étude sur les gênes cancéreux, et étant donné que j'en avais et que j'étais répertoriée dans les listes au Japon, ils m'étais tombés dessus. J'avais du parler au moins deux heures avec eux et là, j'en avais sacrément marre. J'avais envie d'une glace et de rien d'autre que ça.

    C'est pour ça qu'en sortant de l'hôpital je m'étais directement dirigée vers les jardins Hama. Quand je pouvais sortir quand j'étais petite j'avais le droit de marcher nu-pieds ici, je m'en souviens comme si c'était hier. C'était mes petits moments de bonheur. Il y avait un glacier juste à l'entrée et il en faisait d'extra-bonnes. J'en achetai une a mon parfum préféré, pêche et commençai simplement à marcher le long des promenades. Regardant un peu autour de moi, les gens parler, les couples s'embrasser, les enfant jouer avec l'eau. J'eus un instant de tristesse. Jamais je n'avais vécu ça. Jouer dans l'herbe avec mes amis, jamais je n'avais connu ça. Il fallait que je me rattrape maintenant n'est-ce pas ? Y aller avec des copains et y passer une après midi serait sympa, il faudrait que je leur propose ça la prochaine fois que je les aurais au téléphone.

    Finalement j'allais me poser sur un banc à l'ombre et dégustai tranquillement mon pécher mignon. La sonnerie de mon portable se mit à retentir. A tout les coups c'était ma mère qui cherchait à savoir comment c'était passé l'entrevue avec les deux bonshommes. Je sortais mon cellulaire de ma poche et regardais l'appelant. « Okaa-san » voilà, j'avais raison. Je décrochai et collais la chose à mon oreille tout en continuant de manger mon quatre-heure et en déposant mon sac sur le bord du banc.

      Okaa-san - « Sunny ? Alors ? »
      Sunshine - « Alors quoi ? Non il ne m'ont pas enlevé un rein pour voir si mon cancer était là ... »
      Okaa-san - « Je suis sérieuse, chérie. »
      Sunshine - « Ah mais moi aussi maman ! Je te jure que je suis encore entière. »
      Okaa-san - « T'es pas rigolote quand t'es sarcastique comme ça. Enfin bref. Ils t'ont dit quoi alors ? »
      Sunshine - « Pas grand chose que j'ai retenu, ils étaient chercheurs, pas vraiment médecins. Mais ils m'ont dit qu'ils avaient un projet d'opération pour enlever les cellules cancéreuses, même si elles sont dans le cerveau. »
      Okaa-san - « C'est une bonne nouvelle alors ! Peut-être qu'un jour tu pourra être comme tout le monde ! »
      Sunshine - « Je trouve sympa de la part de ma mère de me rappeler que je ne suis pas comme les autres, merci maman là tu me remontes bien le moral. »
      Okaa-san - « Tu te sens pas bien ? T'as mal quelque part ?! »
      Sunshine - « Mais nan ! Rah. Tu comprends rien à la fin, je suis un peu déprimée, c'est tout. Reina me manque et j'ai envie de voir Naoki... »
      Okaa-san - « Il y a un dîner de famille la semaine prochaine, tu devrais là voir là bas... Et Naoki... C'est toujours celui de l'hôpital ? »
      Sunshine - « D'accord... C'est le dimanche j'espère le repas hein ? Parce que le samedi je dois aller à une soirée. Ah et ... Oui c'est toujours celui de l'hôpital. Nous sommes amis. »


    Je regardais un peu autour de moi en parlant et en finissant ma glace. Je vis un groupe de jeunes s'avancer simplement. Oh, l'un était mignon... Mais il n'égalait vraiment pas Naoki. Je regardais dans l'autre direction alors que ma mère commençais à sortir des choses sur le fait de sortir à une fête ... Si elle savait que j'étais allée en boite l'autre soit elle me zigouillerais sur place. Je retournais les yeux vers les mecs mais ils étaient déjà passés et mon sac avait disparut. Ah naaaaan !

      Sunshine - « Maman ? Je te rappelle : situation critique ! »
      Okaa-san - « Hein ? Quoi ? Sunshine ? Sunshine Abe ! Qu'est-ce qu'il se passe ?! »


    Je ne me laissais pas le temps de répondre et fermais le clapet de mon téléphone. Je le rangeais dans ma poche tout en me mettant à courir en direction des mecs qui m'avaient pris mes biens. Mince ! Mes pauvres pieds étaient en feu... Mais je continuais toujours de courir, je ne pouvais pas laisser ces vauriens partir avec mon sac à main.

      Sunshine - « Arrêtez-les ! S'il vous plait ! Ils ont pris mon sac ! m'époumonai-je en continuant de courir.»


    Je fonçai dans quelqu'un et tombais à la renverse comme une idiote.
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MessageSujet: Re: Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa]   Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa] Icon_minitimeJeu 4 Nov - 4:53

    La journée s'annonçait déjà un peu mieux que les précédentes. Déjà, le soleil avait fait acte de présence pour une fois. Peut-être s'était-il montré durant les jours précédents et que Rui avait refusé de le voir. Mais quoi qu'il en soit, aujourd'hui semblait être une bonne journée pour lui. C'était sûrement la raison qui l'avait poussé à venir se balader dans ses jardins. Quoi que la tranquillité de l'endroit n'avait pas son pareil tout de même. Ici, tout semblait silence. Et c'est ce qu'il avait besoin le plus en ce moment. Pouvoir se détendre sans penser à tous ces bruits qui l'entouraient en plein centre-ville. De plus, il n'y avait aucune façon de rencontrer quelqu'un de sa connaissance dans un endroit pareil. Ce n'était sûrement pas ses meilleurs amis qui se permettraient de venir ici pour prendre le temps d'admirer les fabuleux jardins. Ils avaient sûrement mieux à faire avec leur propre copines. Et c'est sûrement ce qu'il aurait fait lui aussi, s'il avait toujours eu une copine. Il ne serait probablement pas venu se balader ici en solitaire à profiter du silence. Il aurait préféré rester auprès de Reiko toute la journée. Mais voilà, c'était chose impossible à présent. Et tout ça par la faute d'un certain Park.

    Rui prit une grande inspiration, bien décidé à ne pas faire suivre les émotions qui s'installaient précipitamment dans son esprit. Il n'était pas temps de se mettre en colère, surtout pas dans un endroit comme celui-ci. C'est pourquoi il se contenta de sortir le paquet de cigarette de sa poche et d'en tirer une qu'il installa sur le coin de sa bouche. Voilà une mauvaise manie qu'il avait su prendre lors d'une soirée dans un bar. C'était par la faute d'un jeune homme, fort sympathique en plus, qui lui en avait offert une par simple compati. Et voilà au ça l'avait mené, à une dépendance assez marquée pour cette drogue. À présent, à chaque fois que quelque chose n'allait pas, soit du côté sentiment ou bien du côté physique, il s'empressait d'en allumer une pour se détendre. C'était bénéfique dans un sens, mais c'était moins bien pour sa santé. Mais de toute façon, qui pouvait bien s'en faire pour sa santé à présent. Il était le seul à se détruire et personne ne pourrait venir lui arracher cette nouvelle manie. De plus, c'était sûrement moins dommage pour sa santé cette cigarette que toute ces soirées qu'il passait dans les bars à boire jusqu'à même oublier son nom.

    Il s'empara de son briquet qui se trouvait dans l'autre poche de son manteau et alluma sa fameuse cigarette. Il tira une longue bouffée sentant la fumée pénétrer ses poumons avant de finalement la relâcher lentement dans l'air environnant. Quelle sensation c'était de sentir ses muscles se décontracter tout doucement suite à ce simple geste ! Il rangea son paquet dans la poche de son manteau avant de se mettre à marcher d'un pas lent sur l'allée en brique du jardin. Bien que le silence était satisfaisant pour son esprit, ça ne l'empêchait pourtant pas de se rappeler quelques souvenirs encore douloureux pour son cœur. À chaque fois qu'il se retrouvait ainsi en solitaire, tout ça remontait à la surface, le faisant souffrir de nouveau. Il n'avait jamais cru possible qu'un jour une fille puisse lui briser autant le cœur. Faut tout de même dire qu'elle était la seule fille qui avait réussit à conquérir son cœur jusqu'à tout récemment. Son premier véritable amour. Et maintenant que tout ça était terminé, il se faisait la promesse qu'on ne le reprendrait jamais de cette façon. Plus personne ne pourrait le faire souffrir autant qu'elle. Surtout qu'à présent, il refuserait catégoriquement de donner son cœur à quelqu'un. Après tout, l'amour ne vient qu'une seule fois dans une vie, et maintenant que ce dernier était passé, il ne se remontrait sûrement pas de sitôt.

    Bien que ses pensées envahissait complètement son esprit, il fut bientôt sortit de sa torpeur par une voix assez près de lui. Il leva les yeux au moment une personne entra en collision avec lui. Bien qu'habituellement depuis un certain temps c'était lui qui avait tendance à ne pas regarder où il marchait, voilà qu'il rencontrait quelqu'un qui semblait être dans le même genre de situation. Il posa son regard sur la jeune fille qui se tenait à ses pieds, se répétant mentalement les mots qu'il avait entendu à ses oreilles quelques secondes plus tôt. Il ne lui fallut pas très longtemps pour finalement comprendre la signification de cette phrase. Il se retourna rapidement en jetant un regard au groupe de garçons qui le devançait déjà de plusieurs mètres. Il n'allait tout de même pas laisser ceux-ci s'envoler avec les biens de la jeune fille, bien que cette dernière lui soit totalement inconnue.

    - Ne vous en faites pas pour votre sac, je m'occupe d'eux.

    Il ne laissa même pas le temps à la jeune fille d'ajouter quoi que ce soit et se mit à la poursuite des jeunes garçons. Bien que sa petite voix intérieur lui répétait que ce n'était pas son problème ce qui arrivait à cette fille, qu'il aurait dû simplement l'abandonner à son compte, son cœur disait tout le contraire. Un gentlemen se doit de venir en aide à une jeune femme en détresse quel que soit le problème dans lequel elle s'est mise. Quelques minutes lui suffire pour rattraper sans difficulté les jeunes hommes devant lui. Il attrapa par le collet celui qui transportait le sac alors que les compagnons de ce dernier prenaient déjà la fuite. Peu importe, du moment qu'il avait celui qui avait oser mettre ses pattes sur le sac, c'était bien suffisant.

    Rui - Je crois que ce sac ne t'appartiens point jeune homme.
    - Lâchez-moi ! Vous n'avez pas le droit !

    Un léger sourire amusé se dessina sur les lèvres de Rui. Et peut-être que lui il avait le droit de voler ce sac ? Avait-il seulement penser à demander la permission à quelqu'un avant de s'emparer des biens de quelqu'un d'autres ?

    Rui - Si tu souhaites que je te rende ta liberté, tu devrais d'abord rendre ce sac à la demoiselle.
    - Et puis quoi encore ! Vous voulez que je lui baise les pieds aussi ?

    Et bien en voilà une idée ! Il était peut-être pas si idiot que ça ce jeune garçon. Mais bon, il y avait tout de même une limite à respecter. Même si ce dernier était un simple voyou, Rui n'était pas encore arrivé à donner ce genre de punition à quelqu'un.

    Rui - De simples excuses devraient être suffisante d'après moi. Mais si la demoiselle souhaite autre chose, alors là peut-être que je réfléchirait à cette idée de pieds.

    Il entraîna le jeune garçon à sa suite, marchant en direction de la demoiselle. Et voilà, une fois de plus, le côté gentlemen de notre Rui faisait surface, même dans un endroit pareil. Faut croire que les vielles habitudes ne se perdent pas.
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Sunshine Abe

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MessageSujet: Re: Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa]   Sunshine in the sky, let's have a walk [PV Rui Hanazawa] Icon_minitimeSam 13 Nov - 17:15

    Je relevais les yeux sur la personne dans laquelle j'vaais foncé, m'apprêtant à m'excuser mais cette dernière ne regardait même pas en ma direction. Il regardait vers les jeunes qui s'étaient enfuis avec mon sac. Une seule phrase tournait dans ma tête à ce moment là « S'il vous plait ! Courrez après eux et récupérer mes affaires ! » ... ... ... Mais j'étais bien trop épuisée pour prononcer un seul mot et la chute avait fait que ma respiration s'était coupée l'espace de quelques secondes. J'essayai alors tant bien que mal de récupérer mon souffle manquant, toujours en regardant l'homme qui cette fois avait retourné les yeux vers moi. Sûrement pour faire le lien entre les voleurs, le sac et ma petite personne.

      Rui « Ne vous en faites pas pour votre sac, je m'occupe d'eux. »

    Wah ! Il allait vraiment m'aider alors ? Je lui tendis la main pour qu'il me relève mais non, trop tard, il était déjà partit à la poursuite des abrutis. Je me relevais donc seule et marchai en direction des mecs, en reprenant doucement ma respiration. Une fois arrivée à leur hauteur il avait réussis à coincer celui qui avait en mains mes biens.

      Rui « Je crois que ce sac ne t'appartiens point jeune homme. »
      Vilain « Lâchez-moi ! Vous n'avez pas le droit ! »

    Je m'avançai de la scène et croisais les bras contre ma poitrine, regardant le jeune se défendre en disant des sottises, de quel doit celui dans le quel j'avais foncé n'avais pas le droit de récupérer pour moi mes affaires ? Il avait tout les droits si c'était pour me rendre un bout de ma vie. Nan mais comment pouvait-il exister encore des jeunes de ce genre ? Insolent et complètement mal élevé... Je n'en revenais pas.

      Rui « Si tu souhaites que je te rende ta liberté, tu devrais d'abord rendre ce sac à la demoiselle. »
      Vilain « Et puis quoi encore ! Vous voulez que je lui baise les pieds aussi ? »


    Je pouffais de rire sans même m'en rendre compte. Qu'espérait-il ? Que je dise oui ? Pf ! Non mais, la seule envie que j'avais par rapport à mes pieds, c'était de les lui mettre dans la figure ! Insolent !

      Rui « De simples excuses devraient être suffisante d'après moi. Mais si la demoiselle souhaite autre chose, alors là peut-être que je réfléchirais à cette idée de pieds. »

    Voilà qu'à présent le voleur était en face de moi et je baissais même pas les yeux. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire... Peut-être quelque chose qui le sensibiliserai... Mais je n'avais pas vraiment envie que tout l'allée où le peu de gens marchaient sachent que j'avais une maladie... Remarque je n'allais surement pas les recroiser donc après tout...

      Sunshine - « Je me demande, jeune homme, si vous êtes conscient que dans ce monde des gens sont malades ? Des graves maladies, pas un simple rhume... »

    J'entendais des « Mais où veut-elle en venir ? » ou encore des « Elle parle de quoi, là ? » Roh mais soyez patiens, vous verrez ! Vous comprendrez que la vie c'est pas les bisounours et que partout i y a des gens très malades qui ont BESOIN de leur sac car à l'intérieur il y a leur traitement, ou d'autres choses comme ça...

    Mais les gens quis ont en bonne santé n'y pensent pas à ça, pour eux tout va bien donc pour les autres aussi... Seulement tout le monde n'est pas une généralité. J'en suis l'exception. Tous les gens en soins intensifs à l'hôpital en sont l'exception.

      Sunshine - « J'en suis l'une d'elle, et dans le sac que vous venez de me prendre, il a des médicaments qui sont capables de me sauver de la mort... Vous êtes sûr que vous le voulez toujours, ce sac ? »
      Vilain « J'vois pas ou tu veux en venir ! En plus avec tes grands airs Pf, t'es qu'une gamine en fait, ça ce voit ! Alors arrêtes ton char et toi lâche-moi et laisse-moi partit ! »

    Je serrais les poings mais laissant toujours mon visage sans aucune émotion.

      Sunshine - « Mes grands airs ? Très bien ! »


    Je le prenais au col, le regardai dans les yeux et commençai à lui adresser la parole, cette fois les dents bien serrées.

      Sunshine - « Lâche ce sac immédiatement si tu veux pas avoir une mort sur la conscience espèce de petit con ! »

    Mon ouïe commençait à devenir rare, comme-si mes oreilles étaient bouchées et ma vue commençai à se troubler... Un malaise... Au moins il allait vraiment croire qu'il m'avait tuée.
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