22.00

La nuisance sonore. Le rythme assourdissant. Ponctuez cela d'alcool à profusion. Le Shion..

Je venais d'arriver. Je n'avais donné rendez-vous à mon vis à vis qu'à 22.30, mais en venant plus tôt, je pourrais profiter un peu plus de mon élément. Je me sentais si bien ici. Je me demandais d'ailleurs si Mikio allait me reconnaître.. Tout en souriant à cette pensée, je pris mon verre de vodka et bus en jetant des coups d'œils attentifs à la foule. Bien que certains jeunes ne viennent ici que pour s'amuser entre amis, avec une innocence toute honorable, pour la majorité, ils venaient tous chercher quelque chose, mais certainement pas de l'amour. D'ailleurs, dès mon arrivée, j'avais déjà été remarqué par plusieurs hommes qui me lançaient des regards plus qu'explicites, auxquels je répondit avec autant de provocation. Auraient-ils suffisamment d'audace pour m'aborder ?

J'eus bien assez vite la réponse à ma question. Bien vite, l'un d'entre eux m'attira vers la piste, le regard brûlant de désir. Je le suivis docilement, mon regard décuplant son envie. Il posa ses mains sur mes hanches et m'imposa un rythme lascif et langoureux. Il savait ce qu'il voulait celui-là ! Si je n'avais as été "réservé" ce soir, je crois que celui-ci aurait bien fait l'affaire. Je jetai discrètement des coups d'œil à ma montre. Je n'avais plus beaucoup de temps avant que Mikio n'arrive. Et ce fut presque à regret que je laissai mon vis à vis au milieu des danseurs. Mais sans le quitter des yeux. Je ne voulais pas le perdre au cas où Mikio serait effrayé de cette ambiance à laquelle il ne m'avait pas semblé habitué.
C'est pourquoi je décidai de l'attendre au bar. De là, poste stratégique, je pouvais guetter son arrivée, mais aussi garder un œil à mon substantif. Car tout comme moi, il n'avait visiblement qu'une envie : tirer son coup avec quelqu'un qui en valait le coup.

Mais il restait une ombre au tableau. C'était ici que je L'avais rencontré, il n'y a pas si longtemps. Je ne cessais de le chercher parmi la foule, mais aucune trace de lui. Le problème était que je ne savais même pas si j'en avais vraiment envie, de le revoir. Cela était contradictoire avec les règles du jeu : jamais deux fois le même ! je n'avais encore jamais brisé cette règle, et je me devais de m'y tenir.

22.20

Mikio n'allait sûrement plus tarder. Je l'attendais, ayant commandé pour lui une autre vodka. je me réjouissais déjà d'avance de cette soirée, et préférant faire semblant de ne pas remarquer l'envie qui se lisait dans les yeux des autres jeunes gens autour de moi., ignorant même les avances de cette jeune femme, pourtant magnifique et avec des atouts de taille. J'avais déjà trouvé mon amusement..

Le soir tant attendu était finalement arrivé. Dans quelques heures j'allais enfin me retrouver de nouveau devant lui. Faut dire que depuis la veille, son image n'avait cessé de hanter mon esprit. J'attendais cette soirée avec impatience. Et pour cette occasion, j'y avais mis le paquet, me mettant pratiquement sur mon 31, sans pour toutefois exagérer. Chemise un peu ajusté, jean décontracté, coiffure impeccable et bien entendu un soupçon de délicieux parfum. Ce soir, je voulais être à sa hauteur, être aussi parfait que lui. Même si je me doutais qu'il me serait sûrement difficile de l'égalé vu l'allure qu'il avait déjà, je voulais tout de même donner un peu d'efforts de mon côté. Maintenant, il ne me restais plus qu'à attendre les coups de 22 heures 30. L'impatience me gagnait peu à peu tandis que les minutes s'écoulaient. L'envie d'être avec lui était tellement forte en ce moment, que j'aurais tout donné pour que le temps passe plus vite. Tournant en rond dans ma chambre, je tâchais de me trouver une occupation, mais rien ne me venait à l'esprit. La seule chose que j'avais réellement envie de faire, c'était de faire avancer ces foutues aiguilles sur l'horloge.

Finalement, mon impatience finit par porter fruit lorsque j'entendis les coups de 22 heures sonner. Il était l'heure pour moi d'aller le rejoindre. J'enfilais mes chaussures et quittais rapidement ma chambre pour sortir dans la rue. Je sifflais un taxi une fois sur l'autoroute et m'engouffrais rapidement dans le premier qui s'arrêta devant moi. Je lui donnais le nom du club, espérant qu'il sache où ça se situait quand même. Au visage que le chauffeur m'offrit à ma demande, je fronçais légèrement les sourcils, ne sachant pas trop quoi en penser. Après tout, c'était la première fois que j'allais à cet endroit, donc j'ignorais ce qui s'y passait. Je m'enfonçais dans le siège arrière, jetant un regard à ma montre. 22 heures 20, je n'étais pas encore en retard pour une fois. Je regardais le paysage de la ville défiler devant mes yeux quelques minutes avant que le taxi ne s'arrête devant un établissement. Je payais ma course avant de descendre et de me diriger vers l'entrée du club.

J'inspirais lentement avant de finalement franchir la porte d'entrée. Je détaillais l'endroit quelques secondes, réalisant que c'était pas mal quand même comme endroit. Pas un endroit où j'étais habitué d'aller, mais c'était tout de même très sympa. Je repérais Kyôhei assit au comptoir et je me dirigeais rapidement vers lui, un petit sourire sur les lèvres. Une fois de plus, il était à croqué ce soir.

- Bonsoir. Désolé d'arriver aussi timing.

Sous une pulsion pratiquement incontrôlable de ma part, je lui volais un baiser, profitant ainsi de ses douces lèvres avant de rapidement prendre place sur une chaise, sentant mes joues rougir. Non mais quel audace j'avais quand j'étais avec lui ! Oh grand jamais je n'aurais eu l'idée poser un tel geste avec quelqu'un d'autre. J'attrapais le verre devant moi, ignorant à qui il pouvait bien appartenir, quoi que je m'en fichais un peu en ce moment, et le calais d'une traite pour ainsi tenter de reprendre mes esprits. Pour le contrôle, on repassera une prochaine fois je crois bien. Je reposais le verre vide sur le comptoir avant de me tourner légèrement vers lui.

- Pardon, je... je n'aurais pas dû... Si c'est trop... rapide... je comprendrais.

Alors que je croyais qu'il allait me répondre de vive voix, je le vis plutôt se lever pour venir se placer face à moi et sans même avoir le temps de poser un geste il s'empara de mes lèvres. Que de plaisir du coup ! Sa main se faufila dans ma nuque, me faisant frissonner doucement. Ce simple geste avait tout une répercussion sur mon corps, je devais l'avouer. Et lorsque sa langue caressa mes lèvres, je ne pu qu'entrouvrir celles-ci, laissant du même coup un léger soupir s'échapper. Bien que je ne m'attendais pas à un rendez-vous de la sorte, surtout après une simple rencontre, j'étais bien loin d'être déçu. Mon fantasme le plus fou que j'avais ressentis depuis la veille se réalisait finalement. Je sentais que j'allais passer une soirée des plus inoubliables en sa compagnie. Bien que je savais parfaitement que l'endroit était bondé de personnes qui pourraient nous voir, j'en oubliait pratiquement leur existence, me dirigeant seulement vers ce monde que Kyôhei venait de créer entre nous deux. Ma langue ne se fit pas prier pour rejoindre la sienne, s'entremêlant à celle-ci, me procurant encore un plus grand plaisir que d'habitude. Faut dire que c'était la première fois de toute ma vie que j'allais si loin avec quelqu'un. Même lorsque je ressentais quelque chose pour Sora, je n'avais jamais eu l'audace de pousser les choses comme je l'avais fait ce soir avec lui. Mais je ne regrettais rien jusqu'à présent.

Mes mains se posèrent instinctivement sur ses hanches alors que je le rapprochais un peu plus de moi. J'ignorais ce qui me poussait à toujours vouloir plus avec lui, mais j'aimais bien cette impression soudaine. Je me séparais de ses lèvres presque à contrecœur et venais nicher ma tête dans son cou, humant doucement son odeur avant d'y déposer une série de petits baisers. Ce soir, plus rien ne pourrait venir gâcher le tout. Je venais de trouver la seule personne avec qui je voulais vraiment être et pour qui j'étais prêt à tout. Je relevais la tête venant déposer un baiser sur ses lèvres, lui offrant par la suite un doux sourire.

- Je ne suis finalement pas déçu d'avoir oser... t'embrasser.

Comment pourrais-je de toute façon suite à ce qui viens de se passer ! La soirée promettait d'être très intéressante à mon avis. Du moins beaucoup plus que je ne l'avais déjà imaginé. Je m'emparais de nouveau de ses lèvres, déjà en manque de la douceur de sa bouche. Mes mains remontèrent doucement sur ses hanches, venant se faufiler lentement sous son haut, caressant sa peau si douce au toucher. Tout était vraiment parfait chez lui. C'était presque trop beau pour être vrai en fait. Mais je me refusais de croire à un rêve. Que tout ça ne pouvais qu'être illusion et que bientôt ma petite bulle éclaterait et que je me retrouverais dans l'enfer de la vraie vie. Je voulais que ce moment demeure bien réel dans mon esprit.

Ce baiser si délicieux, si essentiel pour moi en ce moment prit bientôt fin à mon plus grand désarroi. Mais Kyôhei ne s'arrêta pourtant pas là, m'entrainant sur la piste de danse. Malgré le fait que je pouvais sentir un nombre infini de personnes autour de nous deux, je préférais ne pas y penser et me concentrer davantage sur le bel étalon devant moi. Et contrairement à ce que j'aurais pu penser de lui, il prit les devant, collant nos bassins l'un contre l'autre avant de venir taquiner de nouveau mes lèvres. Je fermais les yeux sentant un désir, une pulsion bien plus grande que précédemment venir s'emparer de mon corps. Le Kyôhei que j'avais rencontré hier au parc était bien différent de celui que je voyais ce soir. Pourtant, c'était bien loin de me déplaire. Connaître cette nouvelle personnalité de lui ne pouvait que me faire apprécier encore plus sa présence. Bien que d'étranges pensées venaient occuper mon esprit, je tentais de les oublier, laissant plutôt place à cette magnifique soirée. Après tout, le temps répondra à mes questions, aussi importantes soient-elles. Ça ne sert à rien de précipiter les choses de toute façon. Vivre le moment présent est tout ce qui compte pour moi en cet instant.

Mais qui a dit qu'on ne pouvait pas en désirer encore plus ! Que je n'avais pas le droit de connaître encore plus cette sensation qui m'envahissait peu à peu. La seule pensée d'être avec lui, de connaître l'extase dans ses bras, de découvrir chaque parcelles de sa peau me dévorait l'esprit en ce moment. J'en désirais tellement plus, beaucoup plus que ces simples baisers. Et bien qu'ils étaient magiques à chaque fois, j'en voulais davantage. Refoulant au plus profond de moi ma timidité, je déposais un baiser dans son cou avant de venir mordiller doucement le lobe de son oreille. Je laissais mon souffle jouer un instant au creux de son oreille avant de finalement prendre mon courage à deux mains.

- Si tu savais à quel point je te désire en ce moment... À quel point ton corps me fait envie...

En temps normal, je me serais sûrement mit à rougir de honte, à bafouiller quelques excuses pour mon comportement indécent, mais ce soir, tout me semblait tellement permis dans ses bras, que je n'osais même pas penser à ce qui pourrait se produire à mon réveil demain, a quelle honte j'allais devoir faire face.

- Tout ce dont j'ai envie, c'est d'embrasser chaque recoin de ton corps... De connaître un plaisir inimaginable dans tes bras...

Je relevais la tête suite à mes paroles, laissant un petit sourire espiègle apparaître sur mes lèvres. Voilà une personnalité de moi-même que je n'avais encore jamais utilisé devant les autres. Refoulant cette partie de moi jusqu'à présent, il était temps de la faire réagir un peu, question de me prouver à moi même que je pouvais aussi être une personne qui avait un besoin d'affection importante en ce moment. Peut-être n'était-ce pas de l'affection non plus, peut-être juste un plaisir refouler depuis quelques années qui ne demandait qu'à être évacué.

L'assurance que j'avais pris durant les dernières minutes étaient réellement étrange à mes yeux. Jamais je n'avais oser autant pour quelqu'un. Mais était-il vraiment quelqu'un de normal ? À mon avis, il devait sûrement venir d'une autre planète pour me posséder ainsi. Tout mon corps ne répondait qu'une fois en sa présence. Même mon esprit semblait me jouer de vilain tour depuis que je l'avais rencontré. Était-ce un ange, ou peut-être même un sorcier, ou encore le diable lui même ? Peut-être même toutes ces réponses d'après moi. Pour que quelqu'un arrive à me faire perdre ma timidité comme il avait réussit à faire ce soir, il fallait qu'il soit inhumain.

Avant même de pouvoir tenter quoi que ce soit, Kyôhei réagit à ma demande m'entraînait à sa suite hors de la piste et même hors du club. Sûrement que ma proposition lui plaisait. Du moins, c'est ce qui semblait paraître dans son visage. Une fois à l'extérieur, il se retourna vers moi, me demandant si je possédais une voiture. Est-ce que je ressemblais à quelqu'un bourré de fric ? Bien sûr que non je n'avais pas de voiture. Sinon je serais certainement venu avec. Bon, c'est sûr qu'il ne peut pas le savoir puisqu'il me connaît à peine après tout.

- Non, je n'ai pas de voiture. Mais on peut toujours prendre le taxi.

Ça c'était beaucoup plus dans mes moyens et sûrement le seul moyen de transport que j'allais m'offrir pour encore quelques années. Mais qu'importe, pour le moment tout ce que je souhaitais c'était de me retrouver seul avec lui, profiter de ce que mon corps désirait tellement en ce moment. Alors que l'on utilise un taxi pour se rendre à un quelconque endroit ou bien seulement qu'on marche, ça m'importait très peu. Je me rapprochais un peu plus de lui, cherchant à retrouver un certain contact avec lui. Bien que nos mains étaient toujours lier ensemble, je voulais toujours plus.

- Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Où va-t-on ?

Du moment que j'étais avec lui, l'endroit m'importait tout aussi peu que le reste. Je n'avais encore jamais eu une telle sensation dans mon esprit. Vous savez, cette sensation qui vous dit que cette soirée risque d'être inoubliable et que peu importe ce qui se passera, vous ne regretterez rien. Et bien c'est en plein ce que je ressentais en ce moment. Je savais que la soirée se terminerait dans ses bras et à cette seule pensée, tout mon corps bouillonnait d'impatience.

- Non, je n'ai pas de voiture. Mais on peut toujours prendre le taxi.

Le taxi ?! Et puis quoi encore ! Je me gratifiai alors d'être venu avec la mienne. Et le chauffeur aurait certainement été perturbé par la tension sexuelle qui émanait de nous deux. De plus, nous n'avions que 19 ans, il se serait posé beaucoup de question sur le fait qu'on se trouve à cet endroit, réputé pour ses fréquentations.. douteuses ? immorales ? Pas bon pour moi ça ! J'évitais toujours les taxis.
Et alors Mikio se rapprocha de moi, à croire que je lui manquais déjà.. ! Rien ne pouvait me plaire d'avantage, j'aimais qu'on me désire, c'était viscéral, même si ça n'avait pas toujours été le cas.. Le contact me fit frissonner. Il fallait en finir !

- Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Où va-t-on ?
- Suis-moi.

Ni une ni deux, j'agrippai plus fermement ses doigts et l'entraînai rapidement vers ma voiture. Je perdais de plus en plus le contrôle de mon corps. Mes membres n'étaient dirigés que par mon envie. Nous arrivions très vite au véhicule et je le plaquai presque immédiatement contre la portière pour l'embrasser à nouveau, et en profitai pour frictionner nos corps une nouvelle fois. Oui, j'avais eu besoin de ça pour pouvoir attendre d'être arrivés chez moi. Oui, j'aimais le contact et la douceur de ses lèvres. Mais avant qu'il ne puisse faire le moindre geste, je me séparai promptement de lui et pris place au volant.
A vrai dire, j'aurais pu le prendre dans la voiture, mais les draps, c'était plus rapide à changer ! Il me suffisait de prendre mon mal en patience. L'attente ne rendait le jeu que plus excitant, enfin de mon côté.

Sa réponse ne su tarder et je me retrouvais à le suivre jusqu'à une voiture. Sûrement la sienne à mon avis. Une fois devant la voiture, il me plaqua contre la portière s'emparant à nouveau de mes lèvres pour mon plus grand plaisir. Ce simple contact produisait en moi un volcan de plaisir instantané. Allais-je vraiment pouvoir attendre qu'on soit arrivé ? Il me tardait tellement de me retrouver complètement nu devant lui, acceptant tout le désir qui coulerait à cet instant là dans mes veines. Je voulais tout entier ce soir, profiter de son corps. Et bien que les choses pouvaient paraître malsaines dans mes pensées, il n'en restait pas moins que c'est ce que je désirais le plus en ce moment. Il rompit le baiser avant même que je puisse tenter quoi que ce soit, s'installant derrière le volant. Je pris alors place à ses côtés, encore plus impatient de voir ce qui allait suivre.
L'envie omniprésente dans mes veines m'empêchais de me concentrer convenablement, d'avoir les idées un peu plus clair. Voilà pourquoi, je ne pris même pas compte du fait qu'on était déjà en route. J'ignorais où on se dirigeait comme ça, mais du moment qu'on y arrivait rapidement, ça serait parfait pour moi. La seule envie de me serrer de nouveau contre lui, de sentir sa douce peau sous mes lèvres, restait présente dans mon esprit, mais sachant qu'il conduisait en ce moment, je ne pouvais me permettre de poser de tels gestes, et c'est pourquoi je me mordis la lèvre pour m'empêchant ainsi tout mouvement indécent. Je ne voulais pas nuire à sa concentration de la route. J'avais besoin qu'on arrive en un seul morceau si je voulais continuer de sentir cette masse de plaisir dans mon corps.
Pourtant, n'ayant guère prit la peine de penser aux gestes impulsif de mes mains, l'une d'entre elles se retrouva rapidement à caresser l'intérieur d'une des cuisses de Kyôhei. Je savais que mon geste pourrait lui nuire, mais l'empressement que je ressentais m'empêchais d'arrêter mon mouvement. L'impatience est un très grand défaut si vous voulez mon avis. Je tournais la tête vers lui avant de prendre la parole sur un ton un peu chancelant de désir.

- On arrive bientôt ?

Je n'en pouvais plus de rester là sans rien faire, et bien que ma main continuait ses caresses sur sa cuisse, ce n'était pratiquement rien pour moi. Je voulais tellement lui offrir plus, lui montrer à quel point je le désirais.